Le regard tentait déjà de se frayer un chemin dans le maquis. Entouré d’un cercle féroce, aux multiples branchages indomptables et autres sols inconnus, le franchissement résonnait alors comme un appel d’une nécessité naturelle. Voir, et comprendre, ce qui se passe au-delà des limites du réel et de l’opacité du visible, n’est-il pas l’aventure terrestre la plus passionnante? Débroussailler, ouvrir, tailler, creuser, déplacer, empiler, chercher le juste équilibre… Le parcours, toujours fait d’allers-retours, se ponctue pas à pas d’une série de gestes comme autant de traces d’une exploration spatiale et végétale, qui tente ses propres traversées. Fenêtres ouvertes vers l’ailleurs, l’imaginaire fera le reste en se jouant bien des frontières..