FESTIVAL ENTRE-TEMPS… ;
Journées Européennes du Patrimoine
Hôtel E Caselle 19 & 20 Septembre 2020
Fabrica Culturale Cassell’arte
Le Point d’orgue de l’exposition évolutive organisée par l’association arterra, ces deux journées sont conçues autour de la problématique de la transmission des savoirs et leur fertilisation croisée.
Suivant le principe d’une entrée en matière philosophique, chacune d’entre elle nous invite à explorer un axe thématique : le samedi 19 septembre, sera abordée la question de l’évolution actuelle des paysages et leur relation avec des savoir-faire, notamment à travers le prisme du patrimoine bâti.
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La journée du dimanche 20 septembre aura pour sujet la publication, à travers l’éclairage de la chaîne opératoire des conditions d’existences du livre.
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A cet effet deux philosophes sont invités à ouvrir nos journées, en déployant leur pensée, pour, comme lors d’une marche en montagne, prendre de la hauteur afin de voir autrement les cheminements qui se fraient des voies sur le terrain :
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- Jean-Marc BESSE, historien et philosophe du paysage ouvrira la journée du 19 septembre
- Joëlle ZASK, philosophe, spécialiste de John DEWEY et de philosophie sociale, ouvrira celle du 20 septembre.
Puis acteurs de terrains : architectes, paysagiste, artisans bâtisseurs, artistes, éditeurs et écrivains…, nous présenteront leurs démarches et témoignages de leurs expériences que les échanges avec le public viendront nourrir.
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Des temps de convivialités ponctueront ces journées qui commencent entre 9h et 9h20 par l’accueil des participants et du public autour d’un café ou d’un thé. Le repas du midi sera pris sur place et en commun et chaque fin de journée à 17h00-Visites accompagnées des expositions arterra.
Samedi 19 septembre :
Arrière-pays, paysage, patrimoine bâti, transmission et savoir-faire
L’écologie est devenue un problème préoccupant qui reconfigure nos modes de vie et nous invite à considérer avec attention les paysages pour essayer d’y lire des logiques d’organisation et d’entreliens avec le milieux.
9h30 : Jean-Marc BESSE, Philosophe du Paysage
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Le paysage comme condition nécessaire pour la reformulation d’une écologie politique.
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10h30 : Laetitia CARLOTTI, artiste et ouvrière du paysage, Diana De Mari, paysagiste concepteur DPLG, Antoine SILVESTRI, murailleur spécialisé dans la pierre sèche
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Œuvrer collectivement au sein d’un paysage vivant
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11h00 : Séquence filmique ALLIANZA, réalisée par Tom Mattei & Laetitia Carlotti,
Les enjeux d’une démarche documentaire, entre fiction et réalité
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12h00 : Pose repas et visite libre des expositions
14h00 : Eric VINCENS, Professeur des Universités, Ecole centrale de Lyon, Normalien de l’École normale supérieure de Cachan, agrégé de génie civil et administrateur de la Fédération Française des Professionnels de la Pierre Sèche depuis sa création en 2012 FFPPS
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Présentation de la Fédération Française des Professionnels de la Pierre Sèche et de ses enjeux, à travers un entretien cinématographique réalisé par arterra avec Tom MATTEI, réalisateur.
15h00 : Sébastien CELERI, président de l’ordre des architectes, architecte et Patrimoine HMONP, Katia MAIBORODA, directrice du Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement de la Corse-du-Sud (C.A.U.E. 2A), architecte D.P.L.G. Elodie MUSSIER, architecte DEA-HMONP spécialisée dans la rénovation et la réhabilitation du bâti ancien, instigatrice du DU Qualité environnementale dans le cadre bâti en milieu méditerranéen.
Une démarche transversale d’observation, de partage et de réflexion pour de nouvelles modalités d’enseignement
16h : Katia MAIBORODA, directrice du Conseil d’Architecture C.A.U.E. 2A), architecte D.P.L.G
Des outils pour sensibiliser les consciences aux enjeux de l’architecture, l’aventure d’un livre, d’une collection :
Le secret du château de la Punta, Sur les traces de Léopold, et sa version en langue corse.
16h30 : Transition musicale
E petre senza nome, un poème de Marianghjula ANTONETTI ORSONI (ed, A fior di carta), mis en musique et chanté par Antoine Silvestri
Dimanche 20 septembre :De l’initiative à la diffusion, publier, rendre public
A travers des démarches originales de publication, il s’agira de présenter, un ouvrage, un éditeur, en témoignant des expériences liées, d’écriture et de publication, et en interrogeant conditions et contextes de l’édition, parfois jusque dans ses résonnances graphiques. L’occasion de découvrir et de partager de nouveaux livres.
9h30 : Joëlle ZASK, philosophe
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Zoocities. Des animaux sauvages dans la ville, 2020 éditions Premier Parallèle
10H00 : Xavier DANDOY DE CASABIANCA , auteur, typographe, graphiste, éditeur, éditions Éoliennes, Le rôle d’une petite maison d’édition et son fonctionnement
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L’exemple d’Augustin Berque, à travers son livre, Descendre des étoiles, monter de la Terre – La Trajection de l’architecture qu’Éoliennes a publié, en attendant un sixième titre inédit de cet auteur en 2021.
10h30 : Pose café
11h00 : Claire CECCHINI, Autrice, éditrice et tisseuse de mailles, éditions Materia scritta, Fabulla, Un processus de création original et engagé à la croisé des arts, articulant événements participatifs hybrides (Festival LittOral ) et projet éditorial.
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Les EXPOSITIONS
Le bureau de l’association arterra qui présente les œuvres majeures de l’histoire de l’association, dont les scénographies photographiées de Dominique Degli Esposti, certaines vidéos réalisées par Jean Froment ; les produits dérivés permettant de financer une part des projets et une bibliographie en relation avec les actions menées avec l’université de Corse, ainsi que des projets d’étudiants conçus pour l’appel à candidature de cette manifestation.
Le Bâtiment, Au pied du Mur qui présente la démarche artistique conçue autour de l’œuvre Allianza réalisée par Antoine Silvestri ainsi que l’aménagement du sentier Chemin Faisant conçu par Diana De Mari, paysagiste et réalisé avec l’aide d’étudiants de l’Université de Corse.
Une pièce de ce bâtiment est dédiée au travail de recherche expérimentale de Graziella Lorriaux, étudiante en première année d’arts de l’Université de Corse.
Evanescentes apparescences
Espace co-construit à partir d’une réflexion plastique sur la sémiotique, figuration des signes, cette salle se structure autour du travail de recherche de Léa Grenier Frassati, étudiante en première année d’arts de l’Université de Corse.
Alors que sa première installation nous met face à des injonctions contradictoires, le médium contamine l’espace d’exposition en se reliant à la série d’affiches encadrées. Le geste sort littéralement du cadre et affiche une volonté de se démarquer, s’affranchissant du conformisme inhérent à la répétition, la reproduction à l’identique.
Depuis sa situation en surplomb Obsolescence est une mise en scène qui nous place en tant que voyeur. Imaginée par Antoine Silvestri, cette pièce résulte d’un travail collaboratif autour de la couleur où l’acte pictural se fait trace de mouvements.
Hybridations
Cet espace approche la problématique de l’hybridation en associant des éléments de natures différentes au sein d’un processus artistique de production. Un cabinet de curiosités donne le ton. Il voisine avec un atelier d’expérimentations qui explore la possibilité offerte par l’assemblage de matières et matériaux.
Cow-Working
Dispositif et cadre général de production d’enquêtes artistiques de milieux, Cow-working désigne un concept d’interventions artistiques et paysagistes en dehors des sentiers battus. Ce projet d’interventions exploratoires s’initie à partir du travail de recherche mené par Laetitia Carlotti avec l’objectif d’appréhender la notion d’arrière-pays.
Si le Cow-working de Laetitia Carlotti prend la vache corse dé-domestiquée comme égérie et guide pour entreprendre de circonscrire ce territoire de recherche, Matthieu Duperrex dont la caractéristique singulière est d’associer au sein même de sa démarche art et science, s’intéresse aux hybridations du sanglier et du porc corses
La disco vide
Installation interactive imaginée par Antoine Silvestri et Laetitia Carlotti, à partir du matériel stocké par un étudiant de l’université de Corse sur site, La disco vide porte bien son nom. Inspirée par la pandémie pour penser avec dérision une alternative aux pratiques de convivialité à hauts risques pendant la saison estivale, ce club s’adresse à un nombre réduit de visiteurs (2/3 max)
Ces espaces intérieurs nous permettent de faire émerger des démarches expérimentales et d’exposer des processus de recherche évolutifs, voués à la transformation ou à la métamorphose . Entre temps, de juin à septembre, ils affirmeront leur originalité en exprimant leur unité esthétique propre
Les expositions extérieures
ALLIANZA
Au-delà de l’oeuvre édifiée Allianza, procède du trajet qui mène à sa réalisation. Issu d’un travail collaboratif avec la paysagiste Diana De Mari, l’œuvre Allianza est conçue en relation avec le parcours tracé par le sentier Chemin Faisant. Son inscription sur ce sentier paysager met en valeur l’idée du parcours d’expériences et ouvre un passage dans le temps à travers des savoir-faire ancestraux et contemporains. Elle nous invite à penser durablement le geste esthétique en alliant savoir faire et démarche artistique afin de renouveler leur valeur d’usage et d’encourager leur transmission
Migrations
est une œuvre qui représente le globe terrestre, dépourvu de continents, simple structure de fer dans laquelle sont suspendues des plumes. Cette œuvre a pour but d’exprimer un message géo-poétique qui traite d’un problème d’actualité : les Migrations
Réalisée en 2019 avec l’aide de Martin Broomberg, forgeron artisan d’art, cette installation est une variante de celle présentée l’année précédente à l’occasion de l’exposition in(di)visible au Parc de Saleccia par l’association arterra
Fantôme 幽霊
Fantômes est une installation qui recycle les déchets de bouteilles en plastique pour réaliser des figurines humanoïdes inspirées par l’univers mythologiques dont dérivent les mangas japonais. Terme générique qui désigne l’ensemble des spectres de la mythologie japonaise, Yurei, se compose de deux kanjis : « yuu » (幽) qui signifie sombre, et « rei » ( 霊) qui signifie âme ou esprit. La réalisation de ces fantômes illustre la destruction des écosytèmes par du plastique en suspension.
Mattéa Péraldi est étudiante en troisième année de licence Art Plastiques à l’Université de Corte.
Avec cette installation elle se prête de nouveau à un exercice de paysage, prolongeant sa première expérience d’exposition en extérieur avec Migrations(2019) avec l’association arterra. Elle signe ici sa première intervention artistique réalisée en toute autonomie
Nom des participants aux expositions : |
Laetitia Carlotti
Dominique Dauchez
Dominique Degli Esposti
Clément Dicker
Matthieu Duperrex
Claire Dutrait
Nadia Conclaves Gonzalez
Jean Froment
Graziella Lorriaux
Diana de Mari
Léa Grenier Frassati
Mattéa Péraldi
Antoine silvestri
Afin de respecter les mesures sanitaires et de profiter au mieux des expositions, nous invitons l’ensemble du public à réserver dès à présent leur dates et créneaux de visite par échange de mail arterracorse@gmail.com |
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